Terra Nueva

Il y a peu de villes comme Barcelone. J’adore cette ville. J’en reviens, j’y étais en séminaire, et je dois dire que je me verrais bien bosser là-bas. J’aime beaucoup le renouveau de la ville, notamment que l’on découvre via des hôtels tous plus beaux les uns que les autres. C’est notamment le cas du Omm. Si les hôtels modernes sont légion à Barcelone, l'hôtel Omm est unique en son genre. Situé dans le quartier chic de Passeig de Gràcia (parfait pour une journée de shopping), l'0mm a été créé par l'architecte Juli Capella aidé des décorateurs d'intérieur Sandra Tarruella et lsabel López. La conception futuriste et l'ambiance tamisée donnent l'impression d'entrer dans un fabuleux vaisseau spatial. Le style dominant est très marqué par le minimalisme postmoderne, mais l'avant-gardisme de l'Omm est contrebalancé par une certaine sérénité, comme l'évoque son nom. Songez au hall d'entrée en plan ouvert, avec sa cheminée en îlot ; ou à la terrasse en teck sur le toit, qui jouit d'une vue fabuleuse sur la Pedrera et la Sagrada Familia de Gaudi, mais aussi d'une superbe piscine. Les chambres sont claires et lumineuses, avec des murs délicatement sculptés et toute une série de gadgets high-tech. Les chambres en façade sont dotées de balcon, alors que les autres disposent de terrasses surplombant la Casa Milá de Gaudi. Le restaurant Moo est tout aussi bien aménagé et l'on y pénètre via un patio orné d'une façade en verre, parsemé de bambous géants et de sculptures en acier. Le restaurant sert une cuisine catalane délicieuse et moderne. Les deux salons-bars proposent des cocktails et organisent des concerts pendant une grande partie de la semaine et tous les Week-ends. Si vous craignez une ambiance un peu trop agitée, n'ayez crainte :tout est fait pour que votre séjour soit paisible, raffiné et relaxant. Vous pouvez toujours vous détendre au spa de l'hôtel et profiter des nombreux soins disponibles, y compris des massages sous l'eau. J’ai adoré notre séminaire également pour les activités que nous avons faites : go car, cours de cuisine catalane, spectacle de flamenco, balade découverte, détente sur la plage, et soirée extraordinaire. Bref, c’était bien. On le doit notamment à l’agence qui a organisé notre séminaire à Barcelone – suivez le lien pour leur contact – qui est tout simplement excellente et que je vous recommande.

Amoureux de la mer, je vous donne rendez-vous à Concarneau pour le lancement de la fête de la mer le 30 mai. Cela devrait être un super programme, car la ville est géniale, et offre de plus en plus à offrir aux touristes. Face à face, Begmeil et Concarneau délimitent la baie de la Forêt bien nommée. Cernée de frondaisons, elle protège le gigantesque port de plaisance (sportive) de Port-la-Forêt. D’élégantes villégiatures ont trouvé sur le pourtour des attaches discrètes. En amont de la plage de la pointe de Mousterlin, Begmeil et son très chic chemin creux émergent dans une ambiance << jardin des mers ››, typique du rivage fouesnantais. Au-dessus de la cale, Les chaumières de Lanroz, qui se louent à la semaine, sont idéales pour un séjour en famille en direct de la plage. La langue de plage du Cap Coz, plus abritée mais tout aussi réputée, est truffée d’hôtels et de résidences de croisière, parmi lesquels on peut choisir le tout jeune Mona Lisa pour son décor en teck. A côté, Concarneau, avec sa Ville Close (une île fortifiée rapiécée par Vauban) à la boutonnière, endosse le rôle du traditionnel port de pêche, en l’occurrence le premier port thonier d’Europe. Mais la ville bleue, aussi, a des plages. Le Cabellou à l'est, les Sables Blancs à l'ouest. Cap à l'ouest pour trouver d’abord son refuge : le Ker-Moor. Deux frères et un hôtel qui justifient à eux-seuls l’escale concamoise : un << meccano ›› bricolé de portes, de hublots, de cheminées et d'autres pièces de cargos, qui vous racontent le tour du monde. Les cabines sont parfois spartiates mais on se laisse emporter par la machine croisant au ras de la plage. Le Ker-Moor est le bon point de départ pour une balade côtière jusqu’à l’anse Saint-Jean, pour une visite rétrospective de la Ville Close, où les crêpes du Pennti sont recommandées, ou enfin pour une promenade sur le port, agrémentée d’une bière Chez Guire et d`un copieux dîner de la mer à La Coquille. A noter également que des balades en voiliers sont organisées, pour cela il faut vous rapprocher de l’office du tourisme, et nouveauté cette année, un baptême en offshore sera également possible – suivez le lien pour vous inscrire – mais il faudra vous inscrire à l’avance.

Alors que l’Italie fait des coupes sombres dans son organisation territoriale, les italiens commencent à vendre les bijoux de famille. En témoigne une magnifique exposition au Bourget sur les chasseurs italiens de la seconde guerre mondiale qui sera finalisée par une démonstration d’avions de chasse, avec la patrouille italienne, et y compris avec des baptêmes pour les plus chanceux. En Italie, la Régie aéronautique ne réussit jamais à disposer d'un brillant avion d'attaque au sol. Le seul appareil de ce genre, spécialement conçu pour jouer ce rôle, qui ait eu une activité opérationnelle fut le Breda Ba.65, de 1935. Issu du Ba.64, qui avait été produit dans la première moitié des années 30, le Breda fit son apparition au cours de la guerre d'Espagne; en juin 1940, 150 exemplaires se trouvaient en première ligne. Il fut principalement employé sur le front africain, où, devant la nette supériorité aérienne de l’adversaire, il montra bien vite ses limites. Peu maniable, alourdi par son armement, le Ba.65 finit par se montrer une proie facile pour les chasseurs anglais. L'avion était équipé de deux types de moteurs : le Fiat A.80 RC 41, de 1 000 ch, et le Gnome-Rhône, de même puissance. On en réalisa deux versions, une monoplace et un biplace. Dans l'habitacle postérieur de cette dernière, une mitrailleuse pivotante était installée. En 1940, la tentative de réaliser un appareil plus grand et plus puissant pour le combat antichar aboutit à un échec total. L'avion était le Fiat CANSA FC.2O, bimoteur conçu à l'origine comme avion de reconnaissance. L'un des deux prototypes fut équipé d'un canon de 37 mm fixé à l'arrière. Mais les résultats obtenus aux essais furent décevants, même lorsqu'on essaya d'utiliser l'avion comme intercepteur. On n'en construisit que 10 exemplaires de présérie. Le Fiat CANSA FC.20 fut toujours marqué par d'insuffisantes caractéristiques de vol : manque de maniabilité, instabilité, performances modestes et faible puissance motrice. Dans les derniers mois de guerre, en revanche, un petit et agile monomoteur connut un certain succès. C'était un descendant direct d'un chasseur injustement méconnu, étant trop moderne pour son époque : le Reggiane Re.2000. Après avoir réalisé le Re.200l avec un moteur en ligne, les ingénieurs Roberto Longhi et Antonio Alessio revinrent au propulseur radial avec le Re.2002. Baptisé Ariete, cet avion fut choisi par la Luftwaffe, qui, en 1943, envisagea même de réaliser une version dotée du moteur B.M.W. de 1 600 ch qui équipait le célèbre Focke Wulf Fw.l90. Cette expo est très belle, et surtout, la démonstration devrait être magnifique. A noter pour ceux qui ont peu de sous, la possibilité de faire un baptême en avion de chasse – suivez le lien pour plus d’infos – pour faire le plein de sensations !

J’aimerais pousser un cri de colère contre les pays occidentaux qui n’ont rien fait depuis 3 semaines contre le groupe terroriste Boko Haram alors même qu’ils avaient enlevés les 200 jeunes filles. C’est tout bonnement scandaleux qu’il ait fallu que cela soit le chef de ce groupe qui face une annonce publique pour que le monde se réveille et condamne. Les faits sont gravissimes. Le 14 avril, des douzaines de voitures, de camions, de bus bourrés d’hommes armés ont débarqué dans la petite ville de Chibok, puis se sont arrêtés devant le pensionnat de jeunes filles chrétiennes (aux deux tiers) et musulmanes. Celles-ci, qui dormaient, ont été réveillées et embarquées dans les véhicules. Seules 50 d’entre elles ont réussi à s’échapper, en se cachant ou en sautant des camions. Les assaillants ont ensuite mis le feu au bâtiment avant de s’enfuir. Depuis, les lycéennes sont introuvables, les autorités nigérianes ne montrant guère d’empressement. Le groupe terroriste est suspecté d’avoir enlevé huit adolescentes supplémentaires dans un petit village du nord-est du pays dans la nuit de lundi à mardi. Dans ce contexte, le gouvernement devrait se rendre à l’évidence et admettre que ses mesures de lutte contre le terrorisme sont non seulement insuffisantes et inefficaces, mais également désespérément inadaptées. Il faut se demander si l’état d’urgence modéré, qui maintient les structures démocratiques et notamment les élus au sein des institutions exécutives et législatives – un choix politique convenable de la part du président Goodluck Jonathan – n’est pas un problème en soi. En d’autres termes, le théâtre de guerre est-il suffisamment militarisé dans le contexte actuel ? Au vu de la situation, il est illusoire d’assimiler cette confrontation à autre chose qu’une guerre. Par conséquent, il est essentiel que les forces armées n’y aillent pas de main morte si elles veulent réellement démontrer que ce groupe islamique s’attaque à plus fort que lui. La situation appelle à une intensification de l’action armée, purement et simplement. Déjà dans le passé, le groupe s’est illustré. Des affrontements sanglants ont eu lieu en 2009 entre Boko Haram et la police. On a compté plus de 1 000 morts. Le 30 juillet, le leader de Boko Haram, Mohamed Yusuf, a été capturé par les forces nigérianes et tué par balle alors qu’il se trouvait entre deux voitures de police. Au cours de cette répression du mouvement, la police a retrouvé plus de 200 femmes et enfants enfermés dans des bâtiments à Maiduguri. Beaucoup venaient de l’Etat de Bauchi. Le nombre d’attentats n’a cessé depuis de grimper. Les terroristes de Boko Haram s’en prenaient au départ essentiellement aux policiers, aux bâtiments publics et aux écoles. Puis ils ont commencé à viser les chrétiens. La véritable question est maintenant, que faire ? Je pense qu’il est temps d’envoyer des commandos pour supprimer une bonne fois pour toute ce groupement. Pour approfondir le sujet, allez sur Rue 89.

Terra Nueva est mon petit guide de voyage, autant dans le monde géographique que dans le monde spirituel. C'est aussi le lieu de mes coups de gueule et coups de coeur, pour me permettre de m'exprimer sans retenu, juste parce que j'en ai envie.